Politique ou polémique ?

Publié le par Vincent Bessat

Comme souvent à chaque fin de période électorale, quand le sprint final est lancé dans la dernière ligne droite, la tension monte d’un cran.

 

Les petites phrases assassines fusent plus ou moins adroitement, les blogs et facebook distillent les petits coups de râpe, les derniers tracts laissent transparaître des attaques à l’endroit des adversaires…

 

S’instrumentalisent ainsi des polémiques, pas toujours stériles … Et la politique s’abandonne à ce qu’elle peut avoir de plus méprisable.

 

Le résultat de ces pratiques ? Les électeurs, de plus en plus nombreux, se détournent des urnes… Et un peu plus d’eau au moulin de l’extrême droite ?

 

Même si nous ne sommes nullement attaqués (jusqu’à maintenant !), vous ne nous trouverez pas sur ce terrain là.

 

Aux polémiques, nous préférons le politique !

 

La politique, au sens premier du terme, celle de la gestion de la cité, celle des convictions qui amène aux engagements militants, celle du débat d’idée dans le respect des adversaires.

 

La fin, même et surtout en politique, ne justifie pas les moyens ! Que vaudrait une victoire, si pour l’obtenir, nous devions emprunter les travers et pratiques que nous dénonçons au quotidien ?

 

Beaucoup parlent de politique autrement … Commençons par être candidats autrement !

 

Débattons de nos propositions respectives, interpellons nous sur les idées et projets, et non sur leurs auteurs !

Remettons du débat d’idée là où il n’y que querelle de personnes et d’égo démesurés !

La politique aurait tout à y gagné. Tout à gagner de nouvelles pratiques, d’une nouvelle gouvernance, où l’on s’attache tout autant à la façon dont on fait les choses qu’aux choses elles mêmes.

 

 

Pour Europe Ecologie Les Verts, cela signifie, entres autres :

 

- Le respect de la parité


- Le non cumul


- Le mode proportionnel à chaque élection qui seul garanti la représentation de tous les courants de pensée


- La co-élaboration, où l’élu accepte de travailler en concertation avec le monde associatif


- la transparence dans tous les actes politiques


- mais aussi le rejet des clientélismes et de ses outils, et notamment ces fameuses « réserves » ! Combien et à qui ont été distribué sur notre département les fonds issus de ces réserves ministérielles, parlementaires, jusqu’à celles dont dispose chaque conseiller général, pour un montant non négligeable de 7 000 euros ? Ces réserves ne font qu’entretenir les clientélismes, suspecter les copinages dans leur distribution. Leur opacité ne sert pas la démocratie.

 

La démocratie, minée par l’absentéisme et aujourd’hui gangrénée par l’extrémisme, doit trouver un second souffle au travers d’élus, quel que soit leur bord, soucieux de nouvelles pratiques, débattant idées et valeurs, confrontant leurs projets respectifs, dans la loyauté et le respect mutuel !
Pour sauver la démocratie, le politique doit faire honneur à la politique : refuser de se laisser aller à la démagogie, au populisme, au clientélisme, aux petits arrangements entre amis …

Naïveté ?


Vœux pieux ?


Utopie ?


Ou nécessité pour le devenir de la démocratie ?

 

A vous de juger !

A celles et ceux qui se retrouvent dans cette vision, nous disons, simplement : une voix, la vôtre !

 

Vincent BESSAT,

pour le blog de Clarisa CARRILLO-BESSAT

http://clarisacarrillobessat.eelv-cantonales.fr/

 

 

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